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Mon enfant était malade. Somnopédagogue™ ou pas, j’ai dormi avec elle.

Hier soir, ma fille était malade.


Et comme beaucoup de parents dans cette situation, je ne me suis pas posé mille questions. Je me suis glissée à côté d’elle. J’ai dormi avec elle.


Enfant couché, regard dans le vague, expression pensive, corps immobile, montrant une fatigue ou une difficulté à se concentrer.

Je suis somnopédagogue™.

Et pourtant, oui, j’ai fait ce choix-là.


Pas par incohérence.

Pas par fatigue mal gérée.

Mais par alignement.


Parce que le sommeil, contrairement à ce qu’on entend souvent, n’est pas une méthode à appliquer aveuglément.

C’est une lecture fine des besoins, du contexte, du moment.



Dormir avec son enfant quand il est malade ne “gâche” pas le sommeil.


Il existe une peur très fréquente chez les parents que j’accompagne celle de “tout foutre en l’air”.


Une nuit différente.

Un coucher inhabituel.

Un besoin plus intense de proximité.


Et immédiatement, cette question:

“Est-ce que je suis en train de créer un problème ?”


Quand un enfant est malade, son système est déjà en surcharge.

Physiquement.

Émotionnellement.


Dans ces moments-là, le besoin prioritaire n’est pas l’autonomie.

C’est la sécurité.


La proximité apaise.

Elle régule.

Elle permet au corps de récupérer.


Ce n’est pas une régression.

C’est une réponse adaptée.



Le sommeil n’est pas une règle, c’est du discernement.


Accompagner le sommeil, ce n’est pas appliquer les mêmes règles tous les soirs.

Ce n’est pas tenir un cadre coûte que coûte.


C’est savoir faire la différence entreun besoin structurelet un besoin ponctuel.


Entre soutenir l’autonomieet soutenir le besoin de réassurance.


Le cadre n’est pas fragile au point de s’effondrer en une nuit.

Ce qui fragilise le sommeil sur le long terme, c’est l’insécurité.

Pas la présence.



Et pour nous, parents, c’est la même chose.


Cette pression, elle ne concerne pas que les enfants. Elle pèse aussi lourdement sur les parents.


Comme s’il fallait choisir entreêtre compétentou être humain.


Être cohérentou être à l’écoute.


Spoiler Alert:

les deux peuvent coexister.


Être un parent sécure, ce n’est pas ne jamais déroger.

C’est savoir quand s’adapter.



Ma posture d’accompagnement.


Dans mon travail, je n’aide pas les enfants à “dormir”.

J’aide à créer les conditions d’un sommeil plus serein.


Et ces conditions incluent

la relation

la sécurité

la capacité à ajuster sans culpabiliser.


Il n’y a pas une bonne réponse universelle.

Il y a des repères, des bases solides, et beaucoup d’écoute.



Conclusion


Dormir avec son enfant une nuit, quand il est malade, ne détruit rien.

Au contraire.


Ça renforce le lien.

Ça apaise le système nerveux.

Ça soutient la récupération.


Le sommeil n’a pas besoin de rigidité.Il a besoin de sécurité.

Et si tu te reconnais dans ces questionnements,

si tu oscilles entre envie de cadre et besoin de douceur,

sache que tu n’es pas seul.


C’est exactement là que commence mon accompagnement.



Si tu veux qu’on en parle tranquillement, tu peux réserver ton appel découverte.

On mettra tout à plat ensemble et tu repartiras déjà avec des premières pistes.




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